Cowboys

24 mai 2007

Un collègue médecin nous a conseillé une ballade sympathique à cheval à la Foa, on s’est dit : « Pourquoi pas, faire les cowboys dans le pays des Caldoches ça doit être sympa.»

La Foa étant à 1h de route on est allé tester une autre adresse, conseillée par une collègue infirmière, un gîte à Farino, un peu plus dans la chaîne de montagne.

La veille de la randonnée à cheval, on est donc allé dormir au gîte « Les Bancouliers » tenu par 2 mecs, Arnaud et Gilles (genre le Paco,mais plus discret, pour ceux qui connaissent). Le gîte possède 2 chambres et un bungalow en bas de la propriété (ou une « cabane au fond du jardin » pour les plus musiciens d’entre vous).

On est allé en demi-pension, on y a donc mangé le soir. Pour se remettre de la route (1h30, ça va), on a bu une bière avec eux , puis c’était déjà l’heure de l’apéro, ils nous ont servi un bon Rhum arrangé litchi. Ce qui est sympa c’est que les hôtes mangent avec nous à table. On a super bien mangé et on s’est bien marré, pas de chichi, comme à la maison.

Comme on était en semaine et qu’il y a moins de monde on a eu droit au bungalow : Surprise : Pas de drap mais une énorme couette, pas étonnant dans cette vallée au ciel incroyablement étoilé, les nuits sont fraîches (ça s’est vérifié dans la nuit).

Après un bon repas, une bonne soirée et une nuit reposante (après 3 nuits de taf) c’est le moment du pti’ dèj ou toutes les confitures Maison nous attendent pour nous donner des forces avant notre rodéo.

Les hôtes étant bavard on est parti à moitié à « la bourre » pour rejoindre David et ses montures à la Foa.

Au début ce David (qui ressemble à un vrai caldoche mais n’en est pas un, mais plutôt un vrai métro en calédonie depuis 15ans) nous paraissait bien sympa mais en fin de compte un peu relou et pas très pédagogue. Il pensait que de côtoyer les chevaux était quelque chose de familier pour nous, alors que Non : Virg a une unique expérience avec des double Poneys et Stéven avec des chevaux mais à l’âge de 12 ans. On a dû lui paraître un peu empoté.

Ce n'est pas grave, un peu de motivation, un peu de courage, un saut de cabri et hop on est sur le dos des bêtes. On n'a pas droit au chapeau mais pas grave malgré nos « bombes » on ressemble presque à de vrais caldoches (n’est ce pas ??) !!

Heureusement, le calme, la beauté des paysages et le plaisir de monter à cheval nous font presque oublier le stress. Les quelques fois ou le cheval s’emballe, les montées et descentes nous rapellent qu’on n'est pas si à l’aise que ça et qu’on n'est pas né sur des chevaux. On se rassure quand même au fur et à mesure et on arrive à profiter « presque » pleinement de ce merveilleux moment dans la nature. On en rigole même parfois, surtout quand le cheval de Virg part au trot et qu’on l’entend faire des:

« ouh là, ouh là, oh non, oh non, doucement, ouh là là, pourquoi il fait ça, stop, stop. Arrête toi, ouh là, ouh là…… ».